mercredi 25 mai 2016

Du sexe, des orchidées et des hérissons.

Depuis plusieurs semaines, j'observais avec attention le développement d'une orchidée près de chez moi. J'étais impatient, n'ayant pas eu l'occasion d'aller en forêt, je n'ai aperçu les premières orchidées de l'année que depuis une voiture...

La voici donc enfin sortie, ma première de l'année : Himantoglossum hircinum (L.) Spreng, ou Orchis bouc pour les intimes.

C'est une grande orchidée sauvage, là en tout début de floraison certains spécimens atteignaient un bon 50 cm. Belle bête ! Vous remarquerez la finesse des courbes et du dessin !







Et pour son joli nom, Orchis Bouc, il est lié simplement à l'odeur très... musquée de ses fleurs. Décidément, y a beaucoup de plantes qui fouettent par chez nous... (Et encore, allez voir du côté de Hamorphophallus titanum Becc., plante tropicale du nom de Phallus de Titan, très bien membrée mais à l'hygiène douteuse).

Les Orchidées sauvages sont une famille de plantes comprenant plus de 25000 espèces à travers le monde, surtout dans les zones tropicales. Elles ont des stratégies très développées pour la reproduction ou l'alimentation : certaines sont parasites d'autres plantes et ne produisent même pas de chlorophylles, ; d'autres comme les Ophrys imitent à la perfection certains insectes, que ce soit visuellement ou olfactivement, à tel point que les mâles, les confondant avec une tendre compagne, vont copuler avec la douce fleur, répandant ainsi leur pollen de plante en plante. Qui a dit que les animaux avaient le monopole des déviances sexuelles ?


  


Et sur le chemin de retour, une jolie rencontre avec un bon gros pépère hérisson (ou une grosse mémère allez savoir !). A priori, il y aurait pas mal d'espèces de hérisson en France métropolitaine, mais n'y connaissant rien en mammifères, hé bah je me contenterai de "hérisson".
Cette brave bête était au bord d'une départementale, immobile. Elle était vivante, mais n'a pas tenté de fuir ni de se mettre en boule à mon approche. Elle n'avait pas l'air blessée, mais je n'ai pas été vérifier plus loin. Ça pique et c'est (parait-il) souvent plein de puces ces bestioles :-)

mardi 24 mai 2016

La grande ciguë

En deuxième papier pour ce blog, nous allons nous pencher sur une plante grande, belle, élancée... mais aussi malodorante et, à l'occasion un violent poison ! La célèbre Grande ciguë (Conium maculatum L.) (Tadaaaam !). 

En commençant l'article, je ne m'étais pas rendu compte que je m'étais attaqué à un gros morceau. Beaucoup de choses à dire, beaucoup de technicité... L'article est à rallonge, j'espère ne pas m'être emmêlé les pinceaux et avoir réussi à pondre quelque chose d'intéressant. 



La Grande Ciguë ou Ciguë tachetée, au milieu d'une jachère,
le 16 mai 2016 à Bretteville-sur-Odon (14)


Côté botanique


Une plante de la famille des Apiacées


Chez beaucoup d'Apiacées, les fleurs extérieures des ombelles ont un pétale plus long .
Les fleurs de Conium maculatum L. sont rassemblées en Ombelle,
inflorescence typique des Apiacées
La Grande ciguë appartient à la grande famille des Apiacées, anciennement nommée Ombellifères.
C'est une famille des zones tempérées, surtout dans l'hémisphère nord, comprenant environ 400 espèces indigènes en Europe1. Ce sont en général des plantes herbacées.

Souvent, les Apiacées ont des feuilles alternes (elles ne sont pas insérées face-à-face sur la tige). Les feuilles sont la plupart du temps composées, et élargies à leur base en une gaine entourant la tige.

Le critère le plus distinctif des Apiacées est l'inflorescence. L'ancien nom de cette famille, Ombellifère, donne une bonne idée de la disposition générale des fleurs : en ombelle.
Les tiges portant les fleurs, ou pédoncules, partent toutes d'un même point de la plante. Comme on le voit sur la photo ci-dessus, les ombelles sont fréquemment divisées en ombelles d'ombelles, ou ombellules.

La nature, comme la grammaire, n'aimant pas les règles sans exception, certaines Apiacées ont des inflorescences très différentes : les panicauts (Eryngium) ont leurs fleurs réparties en une sorte de capitule, un peu comme chez les Astéracées (famille des pissenlits, marguerites...).

Fleurs en pseudo-capitule du Panicaut champêtre (Eryngium campestre L.),
une disposition exceptionnelle chez les Apiacées.
Avec un bourdon terrestre2 (Bombus terrestris L.) en flagrant délit de butinage.
Photo prise le 29 juillet 2015 à Graye-sur-Mer (Calvados).


Quelques indices pour la reconnaître parmi les Apiacées


Les Apiacées sont une famille dont il est difficile de distinguer les espèces les unes des autres. Il existe en effet de nombreuses espèces en France, qui se distinguent parfois par des critères subtiles, et au sein d'une même espèce les individus sont parfois assez différents. Un peu comme chez les humains, en fait (et heureusement, ça facilite quand même pas mal la vie en société...).

Par contre, autant qu'un humain qui s'intéresse aux humains se trompe, en général c'est plutôt marrant, autant s'il s'intéresse aux Ombellifères et se plante, ça peut être moins drôle. Hé oui, dans la grande famille des Apiacées, on a, côte à côte, la carotte, le persil, le panais, la coriandre3, mais encore la ciguë ou l'oenanthe safranée (Oenanthe crocata L.), qui comptent parmi les plantes les plus toxiques de notre flore française.


C'est pourquoi en règle générale on préfère éviter la consommation des Apiacées sauvages, que ce soit à but médicinal ou culinaire, même quand on pense être sûr de son identification. Les accidents ne sont pas rares, et se concluent parfois par la mort. 

La Grande Ciguë, puisqu'on parle d'elle, ressemble plus ou moins vaguement par ses feuilles au persil ou au cerfeuil, par sa racine à la carotte sauvage, etc.

La Grande Ciguë se distingue par un certain nombre de points de ses congénères.

Sa tige, pour commencer, est robuste, striée. Elle est souvent maculée de taches pourpres. 
La plante est grande, jusqu'à 2 mètres, dépassant souvent largement de la végétation des alentours. Elle est entièrement sans poils.
Les feuilles sont dites pennatiséquées : ce nom barbare signifie que la feuille est divisée jusqu'à la nervure principale (-séqué), et que les divisions sont organisées comme les barbes d'une plume : de part et d'autre d'une nervure centrale (pennati-). Ces feuilles sont plusieurs fois divisées, jusqu'à 3 ou 4 fois, et mesurent pour les plus grandes 50 cm de longueur.


Division d'une feuille pennatiséquée de la Grande Ciguë,
qui rappelle le Persil plat. 

Les fleurs sont disposées en ombelles d'ombelles. Elles possèdent à la base de l'ombelle principale des feuilles modifiées, que l'on appelle involucelles, pointues et entourée d'une marge blanchâtre.
Quand aux fruits, qui ne sont pas encore formés en cette saison en Normandie, ils rappellent un peu ceux de l'Anis. Ils font environ 3 mm et possèdent dix côtes saillantes crénelées.

Involucelle de la Ciguë
Autre caractéristique, et pas des moindres : l'ensemble de la plante daube. Quand on la frotte, elle dégage une odeur fétide, désagréable, qui ne donne pas franchement envie de la boulotter. Paraît-il que ça sent l'urine de souris, mais je n'ai pas la chance d'en respirer souvent pour comparer.

Une plante commune de Normandie


Cette plante est dite rudérale, c'est-à-dire qu'elle apprécie les lieux marqués par l'action humaine. Elle aime les sols riches en nitrate. On la trouve beaucoup dans les friches, les terrains vagues, les décombres. 

D'ailleurs, le spécimen dont je vous donne les photos a été pris à quelques mètres du coquelicot de l'article précédent, sur une parcelle de grandes cultures (céréales, colza...) actuellement en jachère.

Des rapports à l'Homme complexes


Un poison connu de longue date...


La Grande Ciguë, si vous avez suivi les cours d'histoire et/ou de philosophie, vous devez en avoir un vague souvenir : Socrate (~470 avJC - 399 avJC), condamné à mort pour avoir corrompu la jeunesse athénienne (certaines mauvaises langues diront que c'est un prétexte et que son principal tort serait d'avoir tourné en ridicule les idoles athéniennes), est forcé à boire une infusion concentrée de fruit de Conium maculatum L. Il s'agissait d'une méthode de mise à mort classique chez les Athéniens.

La plante toute entière contient au moins cinq alcaloïdes violemment toxiques, dont le principale est la conine. Les symptômes d'une intoxication à la Grande Ciguë sont variables d'un individu à l'autre et selon la partie consommée de la plante et sa période de cueillette.
Platon a rapporté la mise à mort de Socrate mais les symptômes ne correspondent pas à ceux qu'on observe dans la toxicologie moderne : il fait le récit d'une mort plutôt calme et paisible. Soit la ciguë aurait été mélangée à de l'opium et/ou de la datura pour renforcer les effets, soit le récit est arrangé par Platon pour des raisons politiques ou autres4.
Chez les intoxiqués, on observe des vertiges, éblouissements, faiblesse des jambes dans un premier temps, suivis d'une perte de la sensibilité, de troubles de la vue, d'une pâleur du visage, d'une dilatation des pupilles... Enfin, apparaissent des mouvements tétaniques, des spasmes, des troubles respiratoires, d'un refroidissement généralisé accompagné d'une enflure des membres, parfois accompagnés de délires furieux5.
Les symptômes ressemblent fortement à l'intoxication par la nicotine ou le curare, la mort se produit en général en moins de six heures.
La Ciguë vireuse (Cicuta virosa L.) a un mode d'action similaire.

Quelques cas d'empoisonnement mortel, par confusion avec des plantes comestibles, sont rapportés, comme en 1922, à L'Orignal au Canada, où sept des neuf membres d'une famille ont péri en quelques heures après avoir consommé les racines bouillies6. Sans doute avaient-elles été prises à tort pour du Panais sauvage (Pastinaca sativa L.). 


...qui a été utilisé en médecine humaine (!)


La plante a quand même été utilisée en médecine humaine, même si l'usage est aujourd'hui limité à l'homéopathie et à la recherche scientifique. A dose infime, elle a des effets sédatifs et analgésiques, et a autrefois été employée contre l'épilepsie ou la maladie de Parkinson7. Elle aurait aussi des propriétés anticancéreuses, mais il est difficile de trouver des sources sérieuses ET récentes, à jour par rapport aux progrès de la connaissance du corps humain. 

Quoi qu'il en soit, aujourd'hui l'usage de la Ciguë est heureusement tombé dans l'oubli, et on dispose de remèdes beaucoup moins dangereux pour l'ensemble des maladies soit-disant soignées par la Grande Ciguë, et j'ose espérer qu'aucun apprenti sorcier ne l'intègre encore dans sa pharmacopée. 



1 Provost, Michel, Flore vasculaire de Basse-Normandie, Presses Universitaires de Caen
2 Merci à Camomille pour l'identification. http://insectariumdecamomille.blogspot.fr/
3 Respectivement Daucus carota L., Petroselinum crispum (Mill.) Fuss, Pastinaca sativa L., Coriandrum sativum L.
5 Fournier, Paul-Victor, Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France, Editions Omnibus
7 Dubray, Michel, Guide des contre-indications des principales plantes médicinales, Editions Lucien Souny

vendredi 20 mai 2016

Petite histoire de coquelicot

Hop, pour premier article, je vais vous présenter l'une de mes fleurs préférées, que tout le monde connaît bien : le Coquelicot, de son doux nom scientifique Papaver rhoeas L.


Fleur de Coquelicot (Papaver rhoeas L.), le 6 mai 2016 à Bretteville-sur-Odon (Calvados)
C'est une fleur magnifique, dont la floraison commence en mai et dure en général jusqu'en août. 
Elle appartient à la famille des Papavéracées, comme le Pavot somnifère (Papaver somniferum L.).

Un peu de botanique

Fleur de coquelicot. On distingue les nombreuses étamines (organes reproducteurs mâles) et le pistil (organe femelle)

La fleur de Coquelicot est composée de 4 pétales rouges tâchés de brun à leur base. A l'ouverture du bouton, les pétales sont chiffonnés, puis s'épanouissent en une grande fleur découvrant de nombreux étamines gorgés de pollen et d'un pistil.  
Même si elle n'a pas d'odeur, c'est une plante visitée par les insectes butineurs.
Les feuilles sont pour la plupart en rosette basale.
Après la floraison, la capsule du coquelicot peut contenir plusieurs milliers de graines, dont le pouvoir de germination peut se conserver plusieurs années dans le sol.
La plante émet un latex blanc à la casse, comme la plupart des Papavéracées (Pavot somnifère ou Chélidoine, par exemple).



On peut confondre le coquelicot avec une espèce proche : le Pavot douteux (Papaver dubium L.). Cependant, les pétales de celui-ci sont plus clairs, les étamines jaunes et le fruit (la capsule) est plus allongé. Le Coquelicot est aussi beaucoup plus répandu en Normandie que le pavot douteux.

Les Papavéracées sont une famille d'environ 300 espèces de plantes, dont une vingtaine indigènes en France.
Ce sont en général des plantes herbacées (qui ne produisent pas de fibres de bois), annuelles (les individus meurent et se renouvellent tous les ans). Les feuilles sont alternes, avec souvent une rosette à la base de la plante. 
La plupart des plantes de cette famille sont riches en alcaloïdes toxiques, souvent présents en grosse quantité dans le latex qu'émet la plante à la cassure.
La Chélidoine (Chelidonium majus L.), une autre Papavéracée commune de nos régions, poussant souvent en abondance au pied des murs et dans les jardins en friche.
Le 12 mai 2016, Bretteville-sur-Odon (Calvados)

Le Coquelicot et l'Homme

Une plante des moissons

Le Coquelicot est une plante dite "messicole" : elle trouve son milieu de prédilection dans les champs céréaliers, où on la remarque en abondance au printemps. Elle serait d'ailleurs arrivée en Europe avec l'agriculture céréalière, depuis l'est du bassin méditerranéen1. Elle aime les sols fraîchement remués, et fructifie avant les moissons : idéal pour s'épanouir dans un champs de céréales. 
En France, c'est une plante indissociable des activités humaines : elle ne se maintient chez nous que grâce à l'action de l'Homme sur les sols, et surtout grâce à l'agriculture céréalière.
Le coquelicot a beaucoup régressé en France à cause de l'usage des herbicides et à la plus grande "propreté" des parcelles cultivées, même s'il se maintient un peu partout en marge des cultures.
Il est considéré comme nuisible, car d'une part concurrence les céréales d'hiver, et d'autre part peut transmettre différents agents pathogènes aux cultures.
On observe de plus en plus de résistance du coquelicot face aux herbicides.

Feuille découpée du coquelicot, comestible cuite ou crue à l'état jeune.

Une plante aux multiples usages

C'est une plante qui côtoie l'Humanité depuis la Préhistoire, et l'Homme a trouvé une multitude d'usage au coquelicot, et à son cousin le Pavot somnifère.

Les jeunes feuilles sont consommées en salade, ou cuites, depuis au moins le IVe siècle avJC : le philosophe Théophraste en rapporte l'usage dans ses ouvrages1. On les consomme toujours dans le Salento, au sud-est de l'Italie, cuites à feu doux avec de l'huile d'olive et des olives noires2.
Les graines peuvent aussi remplacer celles du pavot pour les pâtisseries, mais elles sont plus petites.
Des pétales, on obtient un délicieux sirop à la robe magnifique ainsi qu'une liqueur. Séchés, ils donnent aussi une infusion agréable. C'est une cueillette pénible : les pétales sont très légers, délicats à manipuler. Au séchage, le rouge prend une couleur vineuse de toute beauté.

Bouton floral avant ouverture
Le coquelicot a de multiples usages médicinaux également. Les fleurs et les graines sont considérées comme béchiques et légèrement hypnotiques3. Elles entrent dans la composition de la tisane des sept fleurs pectorales, efficace contre l'asthme et diverses affections de la gorge. Elles étaient autrefois prescrites contre l'insomnie des enfants.

Les propriétés thérapeutiques du Coquelicot sont liées d'une part à sa composition riche en mucilages (action adoucissante et antitussive), et d'autre part aux alcaloïdes qu'il contient, notamment la rhoeadine (action sédative et hypnotique légère).

La vigilance est de mise par rapport à la plante, qui ne serait pas dénuée d'une certaine toxicité chez l'enfant1.
En tout cas, les propriétés thérapeutiques et la toxicité sont sans commune mesure avec le Pavot somnifère, riche en alcaloïdes opiacés, dont la morphine, la codéine, la thébaïne, dont on tire diverses drogues et médicaments. D'un point de vue botanique, coquelicot (Papaver rhoeas L.) et pavot somnifère (Papaver somniferum L.) sont toutefois extrêmement proches.

Le coquelicot est inscrit à la liste A de la pharmacopée française4, et sa commercialisation n'est pas sous le monopole pharmaceutique. 
L'utilisation médicinale ou alimentaire du coquelicot n'est pas sans risque : poussant aux abords des champs, la plante est souvent contaminée par les produits phytosanitaires utilisés sur les cultures (herbicides, pesticides, engrais...). Les feuilles, poussant au niveau du sol, peuvent être souillées aussi par les animaux sauvages : les manger crues peut transmettre certaines maladies graves comme l'échinococcose, bien que la Normandie ne soit pas particulièrement touchée. Seule la cuisson détruit les agents pathogènes.

Symbolique de la plante

La plante est appelée en Français le plus souvent coquelicot, et papi ou papou en patois normand5.
L'étymologie du mot coquelicot est une forme de cocorico, à cause de la ressemblance entre la crête du coq et le bouton de pétales chiffonnés, avant son complet épanouissement.
Il symbolise l'ardeur fragile, dans le langage des fleurs6.
Dans les pays anglo-saxons, le coquelicot est associé au souvenir des combattants morts, particulièrement ceux de la Première Guerre Mondiale. Les graines de coquelicot n'attendant que de recevoir de la lumière pour germer, il suffit de creuser une tombe de soldat ou une tranchée pour le voir s'épanouir, jolie fleur au milieu des carnages.
Dans la mythologie, les pavots en général sont associés à Morphée, dieu des rêves prophétiques du Panthéon grec, qui a donné son nom à la morphine.

Quand à son nom scientifique, Papaver rhoeas L., l'origine de Papaver, le genre regroupant les pavots, vient du latin mais son étymologie est obscure. Rhoe signifie "Couler" en latin, référence possible au latex qui suinte de la plante. La lettre L, enfin, désigne Carl von Linné (1707-1778), botaniste suédois qui a "inventé" la botanique moderne.



1Fournier, Paul-Victor, Dictionnaire des Plantes médicinales et vénéneuses de France, Editions Omnibus
2http://www.veglienews.it/magazine/cucina/secondi.htm
3Zahalka Jean-Philippe, Les Plantes en Pharmacie, Editions du Dauphin
4http://ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/3f1eaa588560088642f0986f344640ed.pdf
5Provost, Michel, Flore vasculaire de Basse-Normandie, Presses Universitaires de Caen

6https://fr.wikipedia.org/wiki/Coquelicot#Symbolique

mardi 17 mai 2016

Présentation

Bonjour,

Ce blog sera surtout consacré à la flore, et surtout à celle de Normandie, région où je sévis :-)

J'essaierai de vous abreuver plus ou moins régulièrement des photos de plantes du coin.

Dès que c'est utile, j'apporterai un complément d'infos sur les plantes : comment la reconnaître, à quelle famille elle appartient, où elle pousse... Et pourquoi pas une petite histoire de son utilisation culinaire, médicinale ou autre, des recettes, des conseils pour reconnaître telle plante ou telle famille...

Tant que c'est possible, les informations seront sourcées pour permettre aux curieux de vérifier si c'est ou non des gros mythos, ou pour accéder à des informations un peu plus techniques.

En partageant mes photos, j'espère t'intéresser, ô lecteur, à ma passion et faire germer* en toi la curiosité insatiable du naturaliste.

Quand à moi, je suis simple amateur, et vous invite fortement à corriger si vous trouvez des erreurs, ou contredire mes sources, infos, etc. Je suis ouvert à tout échange :-)


*Sans commentaire.

Stellaire holostée (Stellaria holostea L.), le 6 mai 2016 à Bretteville-sur-Odon.
Sony Cyber-shot DSC-TX30